Paris-Journal

 

[ANONYME.]

28 mai 1922, p. 2.

 

 

"L’homme de lettres. Les Lettres. Parmi les livres"

– Un crime sans motif connu.

Sur la ligne de Rome à Capoue, Lafcadio Wluiki, voyageant pour son plaisir, rencontre, par hasard, Amédée Fleurissoire, délégué des catholiques qui veulent savoir si le pape est retenu prisonnier – comme on le dit – dans les caves du Vatican. Lafcadio, ´être d’inconséquenceª, dont la curiosité sans culture cherche à se satisfaire dans l’action, précipite le délégué par la portière du train, quelques minutes avant l’arrivée à Capoue.

Autour de ce crime, commis par un immoraliste dilettante, et de la prétendue captivité du pape, tournent les fantoches parodiques que la fantaisie de M. André Gide fait apparaître, depuis le faussaire Protos jusqu’au romancier spiritualiste Julius de Baraglioul. Les Caves du Vatican, annoncées comme "roman d’aventures", parurent avec ce sous-titre : ´Sotieª, en 1914. La ´Nouvelle Revue Françaiseª en publie une édition nouvelle.

 

Retour au menu principal