Les cahiers d’André Walter, œuvre posthume. — Paris, Perrin, 1891, in –12, 270 p. ; 3fr.50.

Les cahiers d'André Walter contiennent les notes, les pensées, les matériaux d'un livre qu'il voulait faire : œuvre étrange, roman bizarre dont le héros, consumé par une passion secrète devenait fou: « Allain, écrivait-il à la dernière page, est fou; je ne le suis pas encore. » Cela ne devait pas tarder; quelques jours après, il mourait emporté par une fièvre cérébrale; il avait a peine vingt ans.

Ces idées incohérentes, ces rêveries, ces extases, cette recherche de l'Invisible sont, il faut l'avouer, d'une lecture assez pénible pour le commun des mortels. Mais le psychologue et le physiologiste y trouveront certainement de précieuses indications pour l’étude des maladies mentales.