La Gazette de France

 

Les Cahiers d’André Walter. – Perrin, éditeur.

 

Œuvre posthume d'un pauvre jeune homme Breton, fils d'une protestante rigide, dominé par les souvenirs de son éducation et entraîné à des divagations qui devaient aboutir à la folie complète. La passion pour les écrivains nébuleux de l'Allemagne achève d'ébranler son cerveau. Voici une phrase qui le dit clairement, autant que le style décadent peut être clair :

« L’allemand, dit André Walter, a des allitérations chuchotées, qui, mieux que le français, disent les songeries embrumées. »

Voici, comme citation, une page entière du livre ; immense blanc en tête, et au bas, au beau milieu, ces trois lignes :

Seigneur, — ayez pitié de moi. — Voici que tout retombe, — ayez pitié de moi qui suit pêcheur. — Ayez pitié de moi, Seigneur; ayez pitié de moi.